Du 20 au 23 septembre dernier, les chefs d’État du monde et les acteurs de l’Organisation des Nations Unies (ONU) se sont réunis à New York pour les Journées d’action et la 79e session de l’Assemblée générale des Nations. Unies.
Des journées d’action sur les Objectifs de Développement Durable
Ces Journées d’action ont été une occasion pour les jeunes de s’exprimer, d’exposer leurs inquiétudes face aux défis mondiaux, mais aussi de proposer leurs idées pour construire dès aujourd’hui un avenir meilleur pour tous. Outre la représentation de la jeunesse, certains représentants des États Membres, des hauts fonctionnaires de l’ONU, dont le Secrétaire général António Guterres, ainsi que des acteurs de la société civile et du secteur privé ont pris part à cet événement.
Sous le thème « Les jeunes dirigent l’avenir : nous croyons en la promesse d’un monde meilleur pour tous », des débats ont eu lieu concernant l’avenir du numérique, la paix mondiale, le développement durable, en particulier dans les pays en développement, et bien d’autres sujets cruciaux pour les générations futures. Comme l’a souligné le Secrétaire général de l’ONU : « Nous ne pouvons pas créer un avenir qui convienne à nos petits-enfants avec un système construit par nos grands-parents. »
Qu’est-ce que le Pacte pour l’avenir ?
Ce 79e sommet a permis de discuter de l’instabilité actuelle du monde, marquée par des conflits dans de nombreuses régions. La protection des civils en temps de guerre, le rétablissement de la paix et de la sécurité internationale étaient au cœur des préoccupations. En signant ce Pacte pour l’avenir, les États Membres se sont engagés à lutter contre l’urgence écologique, avec pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Ils ont également convenu d’accélérer la mise en œuvre des engagements pris en faveur de l’émancipation des femmes et de l’inclusion des jeunes dans les processus décisionnels, aux niveaux national et mondial. Les États sont appelés à écouter les opinions et positions des jeunes, car c’est à eux que revient la tâche de diriger le monde de demain. C’est la première fois que les Nations Unies invitent effectivement les chefs d’État à prendre en compte les propositions de la jeunesse pour renouveler un mode de gouvernance jugé obsolète.
En ce qui concerne le numérique, le Pacte pour l’avenir inclut un Pacte numérique mondial, avec une première initiative sur la régulation internationale de l’intelligence artificielle (IA). Ce Pacte vise à garantir que l’utilisation de l’IA profite à tous, y compris dans les pays en développement, tout en adoptant des résolutions pour éviter que l’IA ne prenne un jour le contrôle du monde.
Vers des sièges permanents pour l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU ?
Comme lors de chaque session, l’Afrique était représentée par ses chefs d’État et des membres de gouvernements. Parmi les différents discours, celui appelant à l’action en faveur de l’obtention de sièges permanents au Conseil de sécurité de l’ONU pour l’Afrique a retenu l’attention.
Ce n’est pas la première fois que les États africains demandent à devenir membres permanents. Depuis des années, l’Afrique aspire à participer aux décisions internationales importantes. Cependant, cette requête a toujours été mise en attente, à l’exception de cette année, où une avancée significative semble possible. Selon la représentante des États-Unis au Conseil de sécurité, l’Afrique pourrait bientôt occuper deux sièges permanents au sein de ce Conseil, avec droit de vote. Dans le mois à venir, les Nations Unies devraient donner une réponse définitive sur l’entrée de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité.
Ibrahima Zégbé Lamah
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